« Il fallait absolument transformer l’aspect physique de certains quartiers » explique Nicolas Binet, mais « la rénovation urbaine ne fait pas tout ». Dans l’ouvrage qu’il a co-signé avec Yves Laffoucrière (« La vie plus belle ? », éditions de l’Aube), il revient sur 20 ans de rénovation urbaine dans les quartiers d’habitat social en ne minimisant pas les apports positifs des conventions ANRU et en pointant de façon claire les angles morts d’une telle intervention.
L’approche de la rénovation urbaine, longtemps cantonnée à « certains quartiers, certains type d’habitats » peut tout à fait, selon Nicolas Binet, être étendue à tout périmètre dans lequel la dégradation du bâti entraînerait un problème social. Ainsi, des centres anciens dégradés dans certaines villes ou des copropriétés laissés à l’abandon et à l’emprise des marchands de sommeil.
