Richard Trapitizine, urbaniste, vient de publier un ouvrage dans lequel il promeut un véritable échange « humaniste » entre les élus, les techniciens et les usagers de la ville.
« Les habitants aujourd’hui subissent une ville qu’on leur impose ». Sous des dehors très policés, l’urbaniste Richard Trapitzine n’y va pas par quatre chemins. « La concertation ? Un simulacre », selon lui. Ou au mieux, simplement, de l’information. Alors qu’il a pris conscience au cours de sa carrière, de la « formidable attente des citoyens » pour participer aux décisions d’aménagement. Il faut imaginer, dit-il, « un projet de ville avant de faire le moindre projet d’urbanisme ».
L’urbanisme humaniste, qu’il prône dans son ouvrage, serait un urbanisme qui prendrait en compte cette parole des habitants, mais aussi de tous ceux qui vivent la ville, « les usagers », tous ceux qui font la vie dans la ville.
